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Promouvoir des Pratiques Agricoles Respectueuses de l’Environnement pour une Agriculture Durable

L’agriculture moderne, bien que nécessaire pour nourrir une population mondiale croissante, est souvent accusée de contribuer à la dégradation de l’environnement. Pour pallier ces impacts, de nombreuses initiatives visent à rendre les pratiques agricoles plus respectueuses de l’écosystème, en favorisant un équilibre entre production et préservation des ressources naturelles.

L’une des principales approches consiste à limiter l’utilisation de produits chimiques, tels que les pesticides et les engrais de synthèse. Ces substances, bien qu’efficaces à court terme, ont des effets négatifs sur la biodiversité et la qualité des sols. L’agriculture biologique et l’agroécologie proposent des alternatives basées sur l’utilisation de compost, de fertilisants naturels, et sur le recours à des techniques comme la rotation des cultures. Ces méthodes préservent les sols et réduisent la pollution des eaux.

Par ailleurs, la diversification des cultures permet de limiter les risques liés aux monocultures, notamment les maladies ou l’appauvrissement des sols. Intégrer des arbres dans les exploitations agricoles, une pratique appelée agroforesterie, aide également à stabiliser les sols, améliorer la qualité de l’air et offrir des habitats à de nombreuses espèces. Cette coexistence entre cultures et écosystèmes naturels favorise une agriculture plus résiliente.

Une gestion raisonnée de l’eau est aussi cruciale. Avec les défis climatiques actuels, il est impératif d’optimiser l’irrigation. Des technologies comme l’irrigation goutte-à-goutte ou la collecte de l’eau de pluie permettent de réduire le gaspillage et d’assurer un approvisionnement régulier en eau, même en période de sécheresse.

Enfin, la lutte contre les nuisibles s’oriente de plus en plus vers des solutions naturelles. L’introduction de prédateurs naturels ou l’utilisation de plantes répulsives réduisent le recours aux pesticides. Ces pratiques protègent les pollinisateurs, essentiels à la reproduction de nombreuses cultures, tout en maintenant un équilibre écologique.

En intégrant ces solutions, l’agriculture peut non seulement répondre aux besoins alimentaires mais aussi contribuer à la préservation de l’environnement. Le respect des sols, de l’eau et de la biodiversité garantit une production durable, essentielle pour les générations futures.

Ophélia KOFFI Couronnée Miss Agriculture Côte d’Ivoire : L’Agriculture Durable à l’Honneur

La première édition de Miss Agriculture Côte d’Ivoire s’est déroulée le 2 novembre 2024 à la CAISTAB, Plateau, où Ophélia KOFFI, candidate n°8, a été couronnée lauréate. Spécialisée en myciculture depuis huit ans, elle est à la tête de Yeyolai SARL, une entreprise novatrice qui transforme les déchets agricoles en champignons, illustrant son engagement pour une agriculture durable. Sa victoire lui apporte le titre de Reine de l’Agriculture ainsi qu’une récompense de cinq millions de francs CFA.

Baba Marie Josée, responsable de Baba’s Healthcare Foods and Compagnies, spécialisée en élevage avicole, a été désignée Première Vice-Miss et reçoit trois millions de francs CFA.

Awa Diarassouba, fondatrice de DIZGROUP SARL, également dans le secteur avicole, devient la Deuxième Vice-Miss et repart avec deux millions de francs CFA.

Organisé par IVOIRE Impact Agri sous la direction de Mme Pascaline Koffi AHUE, ce concours a mis en avant des femmes entrepreneures inspirantes qui contribuent au développement durable de l’agriculture en Côte d’Ivoire, marquant un succès pour la promotion du leadership féminin dans le secteur.

Koussi DIPA

GREEN AFRICAN IDEA LAB :  Les jeunes talents africains à la conquête de l’image environnementale

Le projet GRENN AFRICAN IDEA LAB vient de clore sa  première  série de  formation intensive de cinq jours dédiés au changement climatique et au photojournalisme.  Cette initiative, qui a réuni une dizaine de jeunes journalistes et créateurs de contenus de 6 pays francophones, a pour ambition de former une nouvelle génération de journalistes et blogueurs capables de documenter les impacts du réchauffement climatique en Afrique et de sensibiliser le public à ces enjeux cruciaux.

Pendant cinq jours du 12 au 16 octobre 2024 , les participants ont bénéficié des formations dispensées par des experts en photojournalisme et en environnement. Cette formation virtuelle a réuni  les journalistes de la Côte d’Ivoire , du Niger , du Togo , du Mali , de la Tunisie et du Maroc  Ils ont appris à maîtriser les techniques de reportage photographique, à construire des récits visuels percutants complexes liés au changement climatique.

 « Cette session de formations de Green African Ideea Lab nous a offerts d’abord un aperçu global des conséquences et vulnérabilités des pays africains face au changement climatique. Rien que la perte de plus de 17 milliards de Dollars causée par la déforestation est un élément informatif de la formation qui nous exige à agir pour la cause environnementale et pour la viabilité de notre continent qui a tant été victime d’injustices environnementales. C’est une formation que j’ai énormément aimée et que je voudrai la mettre à profit non seulement pour réaliser un bon reportage mais aussi pour sensibiliser mes collègues journalistes et créateurs de contenus, les communautés et les décideurs à travers mes réalisations. » a laissé entendre Issifou Yato Souleymane Journaliste à la Radio et Télévision Gaskia au Niger beneciciaire de ce projet .

« le  renforcement des capacités en photojournalisme, en création d’articles et de reportages m’ a été bénéfique ; Chose qui va nous faciliter la tâche dans l’intégration des questions environnementales et climatiques dans notre Rédaction, a insisté Issifou Yato Souleymane.

« Certains phénomènes environnementaux comme la montée des eaux, la déforestation ou la pollution peuvent être difficiles à comprendre à travers des mots seuls. Le photojournalisme permet de rendre visibles ces problèmes complexes, en montrant les dégâts sur les écosystèmes et les communautés. Les images fortes ont le pouvoir d’inciter à l’action. Lorsqu’une crise environnementale est illustrée de manière frappante, elle peut éveiller la conscience du public et pousser les décideurs à agir ». Aussi les photos peuvent être partagées massivement sur les réseaux sociaux, atteignant un large public rapidement. Certainement Les images de personnes directement touchées par les problèmes environnementaux (comme les réfugiés climatiques ou les communautés rurales) humanisent ces histoires. Cela aide à créer une connexion émotionnelle entre les lecteurs et les sujets, rendant les enjeux plus personnels et urgents » a déclaré RIM KHALIFA, responsable projet aux sorties de la dernière formation sur le photojournalisme.

Les participants réaliseront des reportages photographiques sur des sujets variés, tels que la déforestation, la montée des eaux ou encore les initiatives locales de lutte contre le changement climatique jusqu’au 21 octobre 2024.

Ces productions photojournalistes seront sanctionnées par 2 prix d’une valeur de 1000 euro chacune.

A noter que GRENN AFRICAN IDEA LAB est une initiative novatrice, lancée en 2024 dans le cadre de l’African Union Media Fellowship (AUMF) soutenue par l’Union Africaine(UA) et le Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit(GIZ).

Randohle Abonzan

GREEN AFRICAN IDEA LAB :  De jeunes Africains s’unissent pour relever les défis environnementaux,

Depuis le  12 et ce jusqu’ au  16 octobre 2024 se tient en vidéo conférence une formation des jeunes journalistes africains de  six pays francophones à savoir la Cote d’Ivoire, le Mali, la Tunisie, le Bénin, le Niger,  et le Maroc , sur le changement climatique et l’environnement à travers le projet  «  Green African Idea Lab » ;    Cette initiative novatrice, lancée en 2024 dans le cadre de l’African Union Media Fellowship (AUMF) soutenue par l’Union Africaine(UA) et le Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit(GIZ) , vise à mobiliser les jeunes talents africains autour des enjeux environnementaux et climatiques.

Ouvrant la session de formation Khaled Selman expert en environnement, a abordé le thème sur la base scientifique du changement climatique en relevant les facteurs naturels, humains, les impacts des activités humaines sur l’écosystème, l’atmosphère et comment les gaz à effets de serres sont concentrés dans l’atmosphère à cause des activités humaines et les activités industrielles depuis l’ère   de la révolution industrielle.

 Il a par la suite souligné les conséquences  de ces activités humaines sur le climat à  savoir la perturbation des systèmes de production alimentaire, entrainant ainsi l’insécurité alimentaire et la malnutrition, et aussi le dérèglement climatique par les inondations fréquentes. A l’en croire, les impacts du changement climatique varient d’une région à l’autre, mais l’Afrique, avec ses défis uniques, est particulièrement touchée.

 Pour L’expert en Environnement, une connaissance approfondie sur la base scientifique permettra aux journalistes de s’approprier les thématiques liées à l’environnement et le changement climatique.

« Le projet GREEN African Idea lab (GAIL)  représente  pour moi une initiative stratégique visant à stimuler  l’innovation et la créativité dans le domaine de la narration  numérique axée sur l’environnement et le climat .il s’agit d’une plateforme collaborative où  on en courage la synergie entre les professionnels aux compétences  diverses ( journalistes, créateurs de contenus , designers) pour  créer des récits puissants et visuels tout en exploitants les nouvelles technologies comme les arts visuels » a indiqué  RIM KHALIFA à l’ouverture de la première session de formation

Par ailleurs, comme attentes des participants à l’issu des ces formations qui prendront fin le 16 octobre prochain,  le chef projet espère qu’ils apportent une perspective unique, un engagement sincère pour la cause environnementale une capacité à innover à travers des récits visuels, Car pour elle ,  l’objectif est de favoriser une change riche d’idées  et de compétences , créant ainsi une cohorte soudée créative à  avoir un impact tangible sur les enjeux écologiques et climatiques du continent.

 le Green African Idea Lab  (GAIL)  offre une plateforme unique pour développer des projets créatifs et innovants en matière d’environnement. À travers des formations intensives en photographie environnementale et en création audiovisuelle, les participants apprennent à raconter des histoires inspirantes et à sensibiliser le grand public aux défis environnementaux auxquels fait face le continent africain.

Randohle ABONZAN

AUMF #green_african_idea_lab #agenda2063 #AfricanUnion

𝗟𝗲𝘀 𝗠𝘂𝗿𝗺𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗙𝗹𝗲𝘂𝘃𝗲

Adama avait toujours cru que sa vie suivrait une trajectoire tracée d’avance. Fils d’un pêcheur, il avait passé son enfance au bord du fleuve, admirant son père qui lançait les filets à l’aube, tandis que l’eau calme reflétait les premiers rayons du soleil. C’était une vie simple, faite de routines et de labeur. Mais au fond de lui, Adama ressentait une lourdeur qu’il ne pouvait expliquer. Il voyait les rêves de son père se noyer dans le fleuve, les mêmes filets revenant à la surface, chaque jour un peu plus vides.

Un jour, en ramassant les poissons au crépuscule, il aperçut un vieil homme au bord de l’eau, un étranger aux vêtements usés. Ce dernier s’adressa à lui : « Je vois dans tes yeux que tu cherches autre chose. Ce fleuve te parle, mais tu n’écoutes pas. » Adama, perplexe, ne répondit pas. L’homme disparut avant qu’il ne puisse lui poser des questions.

Les jours suivants, ces mots résonnaient dans l’esprit d’Adama. Le fleuve, qui avait toujours été un simple compagnon de travail, semblait maintenant différent. Il écoutait attentivement les bruits de l’eau, les courants, et c’est là qu’il réalisa. Ce n’était pas seulement un cours d’eau, mais un passage vers autre chose. Ce jour-là, au lieu de jeter les filets comme d’habitude, il suivit le courant, remontant la rive jusqu’à atteindre un village éloigné.

Dans ce village, il découvrit des jeunes de son âge, apprenant à lire et à écrire sous l’arbre d’un sage ancien. Fasciné, Adama s’assit parmi eux. Il se rendit compte que toute sa vie, il avait cru que son destin était scellé à celui de son père, mais il y avait un monde entier à découvrir, des connaissances à acquérir. Chaque jour qu’il passait à apprendre, c’était comme si une partie de son esprit s’éveillait, brisant les chaînes invisibles qui l’avaient retenu si longtemps.

Quelques mois plus tard, il retourna voir son père. Avec une voix tremblante, il lui raconta tout ce qu’il avait appris. Son père, d’abord furieux que son fils abandonne la pêche, finit par céder. « Fais ce que ton cœur te dicte, mais souviens-toi, le fleuve ne t’abandonnera jamais. Il t’a guidé jusqu’ici, il te guidera encore. »

Adama comprit alors que le fleuve, tout comme la vie, était un guide silencieux. L’important était d’écouter, de suivre ses propres courants, même lorsque les autres ne les comprenaient pas.

Dr Jean philippe AGOUSSI

Agroforesterie : Une Solution Innovante pour une Agriculture Durable et Résiliente

L’agriculture moderne fait face à de nombreux défis, notamment la dégradation des sols, la perte de biodiversité et les effets croissants des changements climatiques. Dans ce contexte, l’agroforesterie se présente comme une solution innovante et durable, permettant de concilier productivité agricole et préservation de l’environnement.

L’agroforesterie est une pratique ancestrale qui consiste à intégrer des arbres au sein des systèmes agricoles, combinant ainsi cultures, élevages et plantations d’arbres sur une même parcelle. Cette approche présente de nombreux avantages environnementaux, sociaux et économiques, en particulier pour les régions vulnérables aux impacts du climat.

Les Avantages de l’Agroforesterie

  1. Amélioration de la Biodiversité : L’introduction des arbres dans les champs permet de diversifier les habitats pour de nombreuses espèces animales et végétales. En effet, les arbres attirent des insectes bénéfiques, des oiseaux, et des micro-organismes essentiels à la santé des sols. La biodiversité accrue contribue à un écosystème plus équilibré et résilient face aux parasites et aux maladies.
  2. Protection des Sols : Les racines profondes des arbres stabilisent les sols, réduisant ainsi l’érosion causée par le vent et les pluies torrentielles. De plus, elles favorisent l’infiltration de l’eau dans le sol, prévenant les risques de sécheresse. Cela permet également de maintenir des sols fertiles, favorisant ainsi une production agricole durable sur le long terme.
  3. Lutte Contre les Changements Climatiques : L’agroforesterie joue un rôle clé dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les arbres capturent le dioxyde de carbone (CO2) de l’atmosphère et le stockent dans leur biomasse et les sols. En outre, les systèmes agroforestiers contribuent à l’adaptation aux changements climatiques en créant des microclimats qui protègent les cultures des températures extrêmes.
  4. Amélioration des Revenus Agricoles : En combinant la production agricole classique avec des arbres fruitiers ou à bois, l’agroforesterie permet de diversifier les sources de revenus des agriculteurs. Les arbres peuvent produire des fruits, des noix, du bois ou d’autres produits forestiers non ligneux qui offrent un revenu complémentaire, tout en assurant une meilleure sécurité alimentaire.
  5. Restauration des Écosystèmes Dégradés : Dans les zones fortement touchées par la déforestation ou l’agriculture intensive, l’agroforesterie permet de restaurer les écosystèmes en recréant des paysages diversifiés, riches en biodiversité. Cette approche régénère les terres appauvries et améliore la qualité des ressources naturelles.

Un Modèle pour l’Avenir de l’Agriculture

Dans un monde où les pratiques agricoles traditionnelles montrent leurs limites face aux défis environnementaux et climatiques, l’agroforesterie apparaît comme un modèle durable pour l’agriculture de demain. En Afrique, en particulier dans des régions comme la Côte d’Ivoire, où les sols sont fortement exposés à l’érosion et à la déforestation, l’agroforesterie permettrait de concilier productivité agricole et protection des ressources naturelles.

Conclusion

L’agroforesterie est plus qu’une simple technique agricole : elle représente une véritable alliance entre l’agriculture et la nature. En intégrant les arbres dans les systèmes agricoles, les agriculteurs peuvent améliorer la santé de leurs terres, accroître leur résilience face aux aléas climatiques et contribuer à la préservation de la planète. Promouvoir cette pratique est donc essentiel pour garantir un avenir agricole plus vert, plus productif et plus durable.

L’Agriculture Durable : Les Bases pour une Exploitation Écoresponsable

Introduction

Dans un contexte mondial où les défis climatiques et environnementaux se multiplient, l’agriculture durable s’impose comme une nécessité. Loin d’être une simple tendance, elle propose des pratiques agricoles qui permettent d’optimiser les ressources naturelles tout en protégeant l’environnement. Cet article explore les bases de l’agriculture durable et met en lumière des pratiques essentielles telles que la rotation des cultures, l’agriculture biologique, et la conservation des sols, contribuant ainsi à une exploitation plus écoresponsable.

La Rotation des Cultures : Une Clé pour la Santé des Sols

La rotation des cultures est une pratique ancienne mais incontournable pour préserver la fertilité des sols. Cette technique consiste à alterner différentes cultures sur une même parcelle au fil des saisons, afin de ne pas épuiser les ressources du sol. Par exemple, cultiver des légumineuses après des céréales permet d’enrichir le sol en azote, un élément essentiel à la croissance des plantes.

Cette méthode permet non seulement de maintenir l’équilibre des nutriments dans le sol, mais elle aide également à réduire la prolifération des maladies et des ravageurs, limitant ainsi le recours aux pesticides chimiques. Grâce à la rotation des cultures, les sols restent en bonne santé et conservent leur productivité sur le long terme.

L’Agriculture Biologique : Cultiver Sans Produits Chimiques de Synthèse

L’agriculture biologique repose sur l’interdiction de l’utilisation de pesticides et d’engrais chimiques. Elle privilégie les méthodes naturelles pour protéger les cultures et améliorer la fertilité du sol. Par exemple, des produits biologiques comme le compost ou les extraits végétaux peuvent être utilisés pour nourrir les plantes, tandis que des insectes bénéfiques, comme les coccinelles, sont introduits pour combattre les ravageurs.

L’agriculture biologique s’inscrit dans une démarche de respect de la biodiversité et de préservation des écosystèmes. Elle permet de produire des aliments sains tout en limitant les pollutions environnementales. De plus, elle favorise le développement d’un sol plus vivant, riche en micro-organismes, capable de mieux retenir l’eau et les nutriments.

La Conservation des Sols : Protéger et Restaurer les Écosystèmes Agricoles

La conservation des sols est une autre pratique clé de l’agriculture durable. Les techniques telles que le labour minimal, le couvert végétal, et les bandes enherbées aident à protéger le sol contre l’érosion et à améliorer sa structure. Ces méthodes permettent aussi de maintenir l’humidité dans le sol, ce qui est particulièrement bénéfique dans les régions où l’accès à l’eau est limité.

Le labour intensif, pratiqué dans l’agriculture conventionnelle, perturbe la structure du sol et entraîne une perte de matière organique. En revanche, une gestion durable des sols renforce leur capacité à absorber le carbone et favorise une meilleure rétention des nutriments. Cela conduit à des rendements plus stables et durables sur le long terme.

Vers une Agriculture Plus Résiliente

En adoptant les principes de l’agriculture durable, les agriculteurs peuvent non seulement améliorer la productivité de leurs terres, mais aussi contribuer à la lutte contre le changement climatique. Ces pratiques, comme la rotation des cultures, l’agriculture biologique et la conservation des sols, permettent de construire des systèmes agricoles plus résilients et adaptés aux défis environnementaux.

L’agriculture durable est donc une réponse concrète pour concilier production agricole et respect de la nature. En intégrant ces pratiques dans leur quotidien, les agriculteurs deviennent des acteurs essentiels de la préservation de l’environnement, tout en assurant une production alimentaire suffisante et de qualité pour les générations futures.

Conclusion

L’avenir de l’agriculture passe par des méthodes plus respectueuses de l’environnement. La rotation des cultures, l’agriculture biologique et la conservation des sols ne sont que quelques exemples de pratiques simples mais efficaces qui peuvent être adoptées pour créer des exploitations agricoles écoresponsables. Grâce à ces pratiques, il est possible de produire de manière plus durable tout en protégeant notre planète.

KP

FORAVID 2024 : Une Plateforme Clé pour Accélérer le Développement Durable des Villes Africaines

Lors d’une conférence de presse virtuelle tenue le 6 octobre 2024, Brice Delagneau, Commissaire Général du Forum Africain des Villes Durables (FORAVID), a annoncé le lancement de la 4ème édition de cet événement dédié au développement durable des villes africaines. Prévu pour les 9 et 10 octobre 2024 à l’Espace CRRAE UMOA d’Abidjan, le forum réunira des décideurs, des experts, et des responsables territoriaux autour du thème : « Accélérer le développement de l’économie locale dans les collectivités ».

Cette édition mettra particulièrement l’accent sur l’Afrique du Sud, invitée spéciale, qui apportera une perspective précieuse sur la gestion urbaine durable et l’élaboration de politiques environnementales ambitieuses. Depuis sa création en 2019 par l’ONG AMISTAD et l’Agence Afrique Green Side, le FORAVID se positionne comme une plateforme de premier plan pour promouvoir des solutions innovantes face aux défis auxquels les villes africaines sont confrontées.

Lors de son intervention, M. Delagneau a souligné que l’objectif principal du forum est de stimuler le développement local à travers des mécanismes de financement renforcés et des partenariats public-privé. Il a également insisté sur la nécessité de valoriser les secteurs économiques clés pour permettre aux collectivités de mieux s’adapter aux exigences du développement durable.

Le FORAVID 2024 proposera un programme varié incluant des ateliers, des panels et des sessions plénières. Des sujets comme la transformation numérique, les énergies renouvelables, ou encore l’économie circulaire seront abordés. L’un des moments forts sera la cérémonie des FORAVID Awards, qui récompensera 35 acteurs pour leurs contributions remarquables au développement durable des villes africaines.

Au-delà des récompenses, ce forum sera une opportunité unique de réseautage, avec plus de 30 % des participants issus des collectivités locales et du secteur privé. Il servira de plateforme de collaboration entre les entreprises, les institutions financières et les responsables locaux, dans le but de créer un écosystème propice à l’innovation urbaine.

Kouassi Dipa

Cacao et Café : Le Ministre Adjoumani Kouassi Annonce les Prix pour la Campagne 2024-2025

Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Adjoumani Kouassi, a officiellement dévoilé les nouveaux prix des produits phares de l’économie ivoirienne, à savoir le cacao et le café, pour la campagne 2024-2025. Cette annonce, très attendue par les acteurs des filières agricoles, fixe le prix du kilogramme de cacao à 1 800 Francs CFA et celui du café à 1 500 Francs CFA.

Cette décision s’inscrit dans une dynamique visant à soutenir les producteurs ivoiriens dans un contexte de fluctuations des marchés internationaux. En effet, le cacao et le café représentent des secteurs vitaux pour l’économie de la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, et acteur majeur sur le marché du café.

Soutenir les Producteurs et Promouvoir la Durabilité

Avec un prix de 1 800 Francs CFA par kilogramme de cacao, cette nouvelle grille tarifaire offre une légère amélioration par rapport aux précédentes campagnes, renforçant ainsi les revenus des producteurs. Le gouvernement ivoirien, à travers cette initiative, cherche à maintenir un équilibre entre les défis du marché mondial et la nécessité d’assurer une rémunération juste et équitable pour les agriculteurs locaux.

Quant au café, fixé à 1 500 Francs CFA par kilogramme, ce tarif témoigne de la volonté des autorités d’encourager la revitalisation de cette filière, souvent perçue comme secondaire face au cacao. Toutefois, le café ivoirien, reconnu pour sa qualité, dispose d’un potentiel considérable sur les marchés internationaux.

Une Annonce Accueillie avec Satisfaction

Cette annonce a été bien accueillie par les organisations de producteurs et les coopératives agricoles, qui y voient une mesure encourageante pour maintenir la compétitivité de la Côte d’Ivoire sur le marché mondial tout en améliorant les conditions de vie des producteurs.

Le ministre Adjoumani Kouassi a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir les secteurs du cacao et du café à travers des initiatives de développement durable et de lutte contre la pauvreté. Il a également souligné l’importance de maintenir la qualité des produits ivoiriens afin de répondre aux exigences croissantes des consommateurs internationaux en matière de traçabilité et de durabilité.

Perspectives pour l’Avenir

Avec ces nouveaux prix, la campagne 2024-2025 s’annonce prometteuse pour les acteurs de ces deux filières. Le gouvernement ivoirien entend poursuivre ses efforts pour renforcer la résilience du secteur agricole face aux aléas climatiques et aux fluctuations du marché mondial, tout en favorisant une production durable et respectueuse de l’environnement.

Ce soutien appuyé aux producteurs permet de positionner la Côte d’Ivoire non seulement comme un leader mondial en termes de production, mais également comme un modèle de gouvernance et d’innovation dans les secteurs agricoles du cacao et du café.

Kouassi DIPA

Création de l’AFAD-CI : Une Nouvelle Force au Service de l’Agriculture Durable et des Femmes en Côte d’Ivoire

Le samedi 28 septembre 2024 marque une date clé pour l’avenir de l’agriculture en Côte d’Ivoire avec la naissance de l’Association des Femmes Agricultrices pour le Développement Durable en Côte d’Ivoire (AFAD-CI), une branche de l’Association Nationale des Organisations Professionnelles de Côte d’Ivoire (ANOPACI). Cet événement, qui s’est déroulé à Cocody, a permis de formaliser l’engagement des femmes dans l’agriculture et leur contribution croissante à l’économie ivoirienne.

À la tête de cette nouvelle association, Mme NOUVEL-YAO N’Dri Noël, un véritable pilier du secteur agricole et des ressources animales en Côte d’Ivoire, a été élue présidente. Femme charismatique et dynamique, elle incarne une génération de leaders déterminés à propulser l’agriculture vers une transition durable et inclusive. Le bureau exécutif de l’AFAD-CI est composé de figures influentes du secteur, dont Mme KALOU Djè Bi, Présidente du Conseil d’Administration de l’interprofession oignon, qui occupe le poste de 2e vice-présidente, et Mme GBAKAYORO Lucie, Présidente de la Fédération des femmes du secteur vivrier, nommée 3e vice-présidente. Leur expertise et leur engagement témoignent de la diversité et de la complémentarité des profils réunis au sein de l’association.

Parmi les autres membres du bureau, Dr KAMARA Laurence, médecin et Présidente de la SCOOPS Woyooban de Fronan, assume les fonctions de Secrétaire Générale, tandis que Mme Solange GNAMIEN, responsable d’une coopérative, prend la charge de la trésorerie. Leur collaboration vise à renforcer les capacités des femmes agricultrices à travers des initiatives innovantes, en leur offrant un cadre propice à l’autonomisation et à l’amélioration des conditions de vie dans les zones rurales.

L’appui du Président de l’ANOPACI, Pr N’ZI Eugène, présent lors de l’événement, met en lumière l’importance de cette initiative pour l’ensemble du secteur agricole ivoirien. L’association ambitionne de devenir un levier incontournable pour la promotion de pratiques agricoles durables, la transformation des chaînes de valeur et l’accès aux financements, notamment grâce à la collaboration avec des partenaires tels que l’Imaad, une structure financière qui soutient les agripreneurs, représentée par une de ses responsables au teint clair.

En rassemblant des figures emblématiques et influentes du secteur, l’AFAD-CI se positionne comme une force motrice pour le développement agricole et l’autonomisation des femmes, avec une vision axée sur la durabilité, l’innovation et la résilience des filières agricoles en Côte d’Ivoire.

Koussi Dipa

AGROTV

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