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Cote d’Ivoire/ Korhogo : Entre croissance urbaine et déforestation

Ces dernières décennies ont été marquées par un afflux important de population vers Korhogo chef-lieu de la région de la savane, attirée par les opportunités économiques liées au commerce, à l’agriculture et l’artisanat. Cette croissance démographique s’accompagne d’une expansion spatiale de la ville, qui engloutit progressivement les terres agricoles et les espaces naturels environnants.

Avec une population de 45 250 habitants en 1975, la ville de Korhogo a atteint 440 926 habitants selon le Recensement General de population par habitant (RGPH) 2021.   Le niveau d’urbanisation de la ville est passée de 7% en 1960 à 35 % en 2020, de 10 quartiers dans les années 2000, la ville de Korhogo seule compte 68 quartiers.

Ph / R.A : Une vue d’ensemble depuis le cimetière de Kassirimé extension

Ici, nous sommes au   premier village situé à 3 kilomètres de la ville principale Korhogo chef-lieu de la savane est devenu un autre quartier tant   l’urbanisation a fait sa pleine entrée.

R.A : l’entrée du village de Kassirimé qui subit les intemperies

RA : terrains nus prêts à construire dans le quartier de kassirimé

Les conséquences de la déforestation sont énormes , entre autres les glissements de terrains ; l’erosion, la sèchéresse

R.A conséquences de la déforestation

Des forêts classées comme des solutions pour lutter contre la déforestation et  les changements climatiques et aussi la sauvegarde de la tradition Pour lutter contre la deforestation , les autorités de la ville ont créé des forets urbaines appelés forêts sacrées qui  y interdisent  toute action urbaine

R.A :  la forêt sacrée de kassirimé  

NB ; les forêts sacrées sont interdites aux femmes, cette image a été prise sur une pente à 500 mètres de la clôture  

Aussi les habitants du village de Kassirimé devenu une presqu’ville n’ont pas refoulé l’agriculture qui autrefois était leur seule source de revenu, chaque cour a une sorte de jardin ou un petit champ pour cultiver les céréales et autres.

RA/ un champ de Maîs situé au quartier kassirimé a l’extreme Est de la ville de Korogho

RA/ une riziculture au bord d’un bafond en plein ville dans le quartier de Natio

« ce projet de reportage photojournalisme est réalisé dans le cadre de Green African Idea Lab issu de African Union Media Fellowship, et financé par l’Union Africaine et GIz »

RANDOHLE ABONZAN

 Journées Nationales du Producteur du Coton et de l’Anacarde : Allocution  du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani

Mesdames et Messieurs,
Avec l’autorisation de Son Excellence Monsieur le Vice-Président de la République, j’ai le grand honneur de reprendre la parole pour vous livrer un message, que dis-je, l’information que nous attendons tous, au début de chaque campagne de commercialisation de la noix de cajou Chers parents producteurs, fidèle à ce qu’il a toujours fait, fidèle à ses engagements vis-à-vis de la grande famille des producteurs et conforme à sa volonté affichée de toujours œuvrer pour l’amélioration des conditions de vie de la communauté des producteurs, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane, a accepté de faire de nouveaux efforts, de nouveaux sacrifices pour valoriser le travail des braves planteurs que vous êtes. En effet, au titre de la campagne 2025, le Président Alassane Ouattara a consenti une fausse très substantielle de 54% du prix bord champ de l’anacarde, par rapport à la campagne 2024.

Ce sacrifice permettra aux producteurs d’engranger un supplément de revenus de l’ordre de 173 milliards de Francs CFA. Globalement, ce sont 489 milliards de Francs CFA qui seront distribués aux producteurs pour la campagne 2025. Pour ne pas faire durer davantage le suspens chers producteurs, j’ai l’honneur et le plaisir de vous annoncer au nom du Vice-Président de la République, que le prix minimum bord-champ de la noix de cajou, bien séchée et bien triée, pour la campagne 2025 est fixé à 425 Francs CFA contre 275 Francs CFA, lors de la campagne précédente, soit une augmentation de 150 francs le kilogramme.
Je vous remercie!

La FPH-CI investit 40 millions FCFA pour soutenir les femmes et jeunes de la filière hévéa

Suite à deux appels à soumission de projets la Fédération des Producteurs de la Filière Hévéa de Côte d’Ivoire (FPH-CI) a marqué un tournant dans son engagement pour l’autonomisation des acteurs de la filière hévéa. Ce lundi 6 janvier 2024, à l’hôtel Silver Moon, s’est tenue une cérémonie de remise de chèques aux bénéficiaires des projets retenus dans le cadre du financement de leurs initiatives.

Sur les 225 projets soumis à l’étude, 17 ont été sélectionnés pour bénéficier de ce financement. La majorité de ces projets sont portés par des femmes des ménages des producteurs de la filière Hévéa., soulignant leur dynamisme et leur détermination à jouer un rôle clé dans la transformation de la filière hévéa. Ce choix témoigne de la volonté de la FPH-CI de promouvoir l’égalité des chances et de renforcer la place des femmes dans ce secteur stratégique.

Ce sont environ 40 millions de francs CFA qui ont été mobilisés pour appuyer ces projets. Cette enveloppe traduit l’engagement de la FPH-CI à accompagner ses membres dans leurs efforts de développement, tout en encourageant l’innovation et la diversification des activités économiques des producteurs.

Lors de son allocution, le Président du Conseil d’Administration (PCA) de la FPH-CI a félicité les bénéficiaires pour la qualité des projets soumis et a particulièrement encouragé les femmes à poursuivre leurs efforts. « Vous êtes le moteur de la transformation de vos ménages et de vos communautés. Ce soutien est un signal fort pour vous inviter à continuer sur cette lancée », a-t-il déclaré.

Les projets retenus couvrent un large éventail d’activités liées directement ou indirectement à la filière hévéa, notamment l’élevage de volailles, les initiatives agroalimentaires, et des projets d’entrepreneuriat rural. Cette diversité montre l’impact transversal que peut avoir la filière hévéa sur les conditions de vie des producteurs et sur l’économie locale.

En appuyant ces initiatives, la FPH-CI ne se limite pas à octroyer un soutien financier. Elle met en place un suivi rigoureux et des mécanismes d’accompagnement pour garantir la réussite des projets financés. Ce programme s’inscrit dans une dynamique d’autonomisation durable, visant à améliorer la qualité de vie des producteurs et à renforcer la résilience économique des ménages.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Financement de Projets des Producteurs de la filière Hévéa, des Jeunes et des Femmes de leurs ménages

KP

UIR SOCOOPA-CI : Synergie et Engagement pour le Développement Durable

Le vendredi 3 janvier 2025, une rencontre stratégique s’est tenue au siège de l’Union Inter-Régionale des Sociétés Coopératives Agricoles de Côte d’Ivoire (UIR SOCOOPA-CI), situé à Yamoussoukro près de la gare AVS. Cet événement a rassemblé les gestionnaires des organisations associées à l’UIR SOCOOPA-CI, les délégués régionaux, ainsi que les coopérateurs, dans un cadre de dialogue et de partage.

Présidée par M. Bleka Célestin, président du comité d’administration de l’UIR SOCOOPA-CI, cette rencontre a également bénéficié de l’intervention de M. Kouassi Kouakou, expert en développement durable du cabinet ALLEGRA, et de M. Sia Prosper, président de la commission culturelle du Réseau Ivoirien de l’Économie Sociale et Solidaire (RIESS).

Les échanges ont porté sur l’importance de l’union et du travail collectif pour atteindre les objectifs de l’UIR SOCOOPA-CI. Ces objectifs incluent le développement durable, l’autonomisation des femmes, et l’amélioration des conditions de vie des ménages. Les intervenants ont insisté sur la nécessité de mutualiser les efforts pour maximiser les impacts sociaux et économiques au sein des communautés membres.

En reconnaissance des contributions remarquables du cabinet ALLEGRA, un don symbolique a été remis à son représentant, M. Kouassi Kouakou, pour les efforts consentis en faveur des coopérateurs et des initiatives de l’UIR SOCOOPA-CI.

Cette journée a renforcé la cohésion et la vision commune des parties prenantes, tout en renouvelant leur engagement à œuvrer pour un avenir durable et inclusif.

San-Pedro : Histoires d’espoir et de résilience à travers l’élevage

À San Pedro et ses environs, des histoires de courage et de détermination se tissent chaque jour, portées par des hommes et des femmes qui refusent de baisser les bras face aux défis.

Mme Koné fait partie de ces âmes passionnées. En 2021, avec seulement trois lapins et un cœur rempli de rêves, elle s’est lancée dans l’élevage, animée par un amour profond pour les animaux. À force de patience et de travail acharné, elle a vu son petit projet grandir. Aujourd’hui, sa cour résonne du bruit de plus de 300 lapins, témoins de son combat silencieux pour bâtir une vie meilleure. Chaque cage qu’elle ouvre, chaque soin qu’elle donne, porte l’écho de son espoir : celui d’un avenir où l’effort est récompensé.

Un peu plus loin, à Petit-Pedro, un autre combat se joue. Là-bas, un groupe de femmes unies par une vision commune transforme la terre en un véritable havre de vie. Elles sont membres de l’AFUPPA, et sur plus d’un hectare et demi, elles ont créé bien plus qu’une ferme. Des poulaillers soigneusement entretenus, des étangs débordants de poissons, un barrage qui retient la vie… Ces femmes ne cultivent pas que la terre, elles cultivent leur indépendance.

Elles se lèvent avant l’aube, non par obligation, mais par choix. Elles refusent de dépendre, refusent d’être spectatrices. À travers leurs gestes simples mais déterminés, elles construisent un monde où leurs enfants pourront rêver. « Une femme autonome est une femme forte », disent-elles, et leurs rires résonnent comme une promesse, celle de jours meilleurs.

Mais tout n’est pas toujours lumineux. Au campement Bernard, la tristesse plane sur une porcherie silencieuse. Autrefois modèle d’élevage et d’apprentissage, ce lieu vibrant de vie est aujourd’hui à l’abandon. Les bâtiments s’effritent, les enclos sont vides, mais l’espoir demeure. Mme N’Guessan Marguerite, présidente de l’Association Solidarité et Amour, n’a pas renoncé.

Chaque fois qu’elle marche entre ces murs, elle imagine ce qu’ils pourraient redevenir : un espace où des vies reprennent sens, où des familles retrouvent leur dignité. Mais elle ne peut y arriver seule. Avec tout son cœur, elle lance un appel à l’aide, à ceux qui ont le pouvoir d’agir, pour que ce rêve endormi puisse à nouveau s’éveiller.

San Pedro est une terre de résilience. Chaque pas, chaque geste, chaque larme versée témoigne de la force de ceux qui croient encore, même lorsque tout semble perdu. Ces hommes et ces femmes nous rappellent que l’espoir n’est jamais vain, que la détermination peut déplacer des montagnes, et que le vrai changement commence dans les cœurs de ceux qui refusent de renoncer.

KP

L’impact du changement climatique sur les cultures ivoiriennes : que faire ?

Le changement climatique est aujourd’hui l’un des défis majeurs pour l’agriculture ivoirienne. En modifiant profondément les cycles naturels, il perturbe l’ensemble des activités agricoles. Les saisons de pluies sont de plus en plus imprévisibles, alternant entre des périodes de sécheresse prolongée et des pluies torrentielles. Cette instabilité a des effets dévastateurs sur les cultures clés du pays, notamment le cacao, le riz, et le maïs, qui subissent des pertes de rendement importantes.

Par ailleurs, l’élévation des températures favorise l’apparition de nouveaux ravageurs et maladies, rendant les plantes plus vulnérables. Les sols, déjà fragilisés par l’exploitation intensive, se dégradent davantage sous l’effet de l’érosion et du lessivage causés par des pluies plus violentes. Ces transformations affectent directement la sécurité alimentaire et les revenus des producteurs.

Pourtant, des solutions existent pour s’adapter et limiter les impacts. La promotion des variétés de semences résistantes à la sécheresse ou aux maladies offre une alternative concrète. De même, la diversification des cultures, en intégrant des plantes comme le manioc, qui supportent mieux les aléas climatiques, permet de sécuriser les récoltes. L’adoption de l’agroforesterie, qui consiste à associer des cultures agricoles à des arbres, présente aussi des avantages significatifs : elle améliore la fertilité des sols, réduit leur érosion et crée un environnement favorable à la biodiversité.

En termes de gestion de l’eau, les techniques d’irrigation modernes comme le goutte-à-goutte ou la récupération d’eau de pluie deviennent essentielles pour faire face à la rareté des ressources. Ces technologies, bien qu’onéreuses, peuvent être rendues accessibles grâce à des financements adaptés ou à des initiatives publiques.

Le rôle des médias et des plateformes comme AgroTV est aussi crucial. En informant les agriculteurs sur les bonnes pratiques, les prévisions météorologiques, ou encore les innovations disponibles, ils contribuent à leur autonomisation face aux défis climatiques.

Cependant, ces efforts individuels doivent être soutenus par des politiques publiques fortes. L’État, avec l’appui des partenaires internationaux, doit investir dans les infrastructures rurales pour protéger les terres agricoles des inondations et de l’érosion. Il est également essentiel de promouvoir la recherche agronomique pour développer des solutions locales adaptées aux réalités ivoiriennes. Enfin, l’accès aux financements climatiques et aux assurances agricoles peut offrir une sécurité supplémentaire aux producteurs confrontés aux aléas climatiques.

En somme, si le changement climatique pose de sérieux défis à l’agriculture ivoirienne, il offre aussi l’opportunité de transformer ce secteur en misant sur l’innovation et la durabilité. En agissant dès aujourd’hui, les agriculteurs ivoiriens, appuyés par les institutions et les acteurs privés, peuvent construire une agriculture résiliente et garantir un avenir meilleur pour les générations futures.

KP

Promouvoir des Pratiques Agricoles Respectueuses de l’Environnement pour une Agriculture Durable

L’agriculture moderne, bien que nécessaire pour nourrir une population mondiale croissante, est souvent accusée de contribuer à la dégradation de l’environnement. Pour pallier ces impacts, de nombreuses initiatives visent à rendre les pratiques agricoles plus respectueuses de l’écosystème, en favorisant un équilibre entre production et préservation des ressources naturelles.

L’une des principales approches consiste à limiter l’utilisation de produits chimiques, tels que les pesticides et les engrais de synthèse. Ces substances, bien qu’efficaces à court terme, ont des effets négatifs sur la biodiversité et la qualité des sols. L’agriculture biologique et l’agroécologie proposent des alternatives basées sur l’utilisation de compost, de fertilisants naturels, et sur le recours à des techniques comme la rotation des cultures. Ces méthodes préservent les sols et réduisent la pollution des eaux.

Par ailleurs, la diversification des cultures permet de limiter les risques liés aux monocultures, notamment les maladies ou l’appauvrissement des sols. Intégrer des arbres dans les exploitations agricoles, une pratique appelée agroforesterie, aide également à stabiliser les sols, améliorer la qualité de l’air et offrir des habitats à de nombreuses espèces. Cette coexistence entre cultures et écosystèmes naturels favorise une agriculture plus résiliente.

Une gestion raisonnée de l’eau est aussi cruciale. Avec les défis climatiques actuels, il est impératif d’optimiser l’irrigation. Des technologies comme l’irrigation goutte-à-goutte ou la collecte de l’eau de pluie permettent de réduire le gaspillage et d’assurer un approvisionnement régulier en eau, même en période de sécheresse.

Enfin, la lutte contre les nuisibles s’oriente de plus en plus vers des solutions naturelles. L’introduction de prédateurs naturels ou l’utilisation de plantes répulsives réduisent le recours aux pesticides. Ces pratiques protègent les pollinisateurs, essentiels à la reproduction de nombreuses cultures, tout en maintenant un équilibre écologique.

En intégrant ces solutions, l’agriculture peut non seulement répondre aux besoins alimentaires mais aussi contribuer à la préservation de l’environnement. Le respect des sols, de l’eau et de la biodiversité garantit une production durable, essentielle pour les générations futures.

Ophélia KOFFI Couronnée Miss Agriculture Côte d’Ivoire : L’Agriculture Durable à l’Honneur

La première édition de Miss Agriculture Côte d’Ivoire s’est déroulée le 2 novembre 2024 à la CAISTAB, Plateau, où Ophélia KOFFI, candidate n°8, a été couronnée lauréate. Spécialisée en myciculture depuis huit ans, elle est à la tête de Yeyolai SARL, une entreprise novatrice qui transforme les déchets agricoles en champignons, illustrant son engagement pour une agriculture durable. Sa victoire lui apporte le titre de Reine de l’Agriculture ainsi qu’une récompense de cinq millions de francs CFA.

Baba Marie Josée, responsable de Baba’s Healthcare Foods and Compagnies, spécialisée en élevage avicole, a été désignée Première Vice-Miss et reçoit trois millions de francs CFA.

Awa Diarassouba, fondatrice de DIZGROUP SARL, également dans le secteur avicole, devient la Deuxième Vice-Miss et repart avec deux millions de francs CFA.

Organisé par IVOIRE Impact Agri sous la direction de Mme Pascaline Koffi AHUE, ce concours a mis en avant des femmes entrepreneures inspirantes qui contribuent au développement durable de l’agriculture en Côte d’Ivoire, marquant un succès pour la promotion du leadership féminin dans le secteur.

Koussi DIPA

GREEN AFRICAN IDEA LAB :  Les jeunes talents africains à la conquête de l’image environnementale

Le projet GRENN AFRICAN IDEA LAB vient de clore sa  première  série de  formation intensive de cinq jours dédiés au changement climatique et au photojournalisme.  Cette initiative, qui a réuni une dizaine de jeunes journalistes et créateurs de contenus de 6 pays francophones, a pour ambition de former une nouvelle génération de journalistes et blogueurs capables de documenter les impacts du réchauffement climatique en Afrique et de sensibiliser le public à ces enjeux cruciaux.

Pendant cinq jours du 12 au 16 octobre 2024 , les participants ont bénéficié des formations dispensées par des experts en photojournalisme et en environnement. Cette formation virtuelle a réuni  les journalistes de la Côte d’Ivoire , du Niger , du Togo , du Mali , de la Tunisie et du Maroc  Ils ont appris à maîtriser les techniques de reportage photographique, à construire des récits visuels percutants complexes liés au changement climatique.

 « Cette session de formations de Green African Ideea Lab nous a offerts d’abord un aperçu global des conséquences et vulnérabilités des pays africains face au changement climatique. Rien que la perte de plus de 17 milliards de Dollars causée par la déforestation est un élément informatif de la formation qui nous exige à agir pour la cause environnementale et pour la viabilité de notre continent qui a tant été victime d’injustices environnementales. C’est une formation que j’ai énormément aimée et que je voudrai la mettre à profit non seulement pour réaliser un bon reportage mais aussi pour sensibiliser mes collègues journalistes et créateurs de contenus, les communautés et les décideurs à travers mes réalisations. » a laissé entendre Issifou Yato Souleymane Journaliste à la Radio et Télévision Gaskia au Niger beneciciaire de ce projet .

« le  renforcement des capacités en photojournalisme, en création d’articles et de reportages m’ a été bénéfique ; Chose qui va nous faciliter la tâche dans l’intégration des questions environnementales et climatiques dans notre Rédaction, a insisté Issifou Yato Souleymane.

« Certains phénomènes environnementaux comme la montée des eaux, la déforestation ou la pollution peuvent être difficiles à comprendre à travers des mots seuls. Le photojournalisme permet de rendre visibles ces problèmes complexes, en montrant les dégâts sur les écosystèmes et les communautés. Les images fortes ont le pouvoir d’inciter à l’action. Lorsqu’une crise environnementale est illustrée de manière frappante, elle peut éveiller la conscience du public et pousser les décideurs à agir ». Aussi les photos peuvent être partagées massivement sur les réseaux sociaux, atteignant un large public rapidement. Certainement Les images de personnes directement touchées par les problèmes environnementaux (comme les réfugiés climatiques ou les communautés rurales) humanisent ces histoires. Cela aide à créer une connexion émotionnelle entre les lecteurs et les sujets, rendant les enjeux plus personnels et urgents » a déclaré RIM KHALIFA, responsable projet aux sorties de la dernière formation sur le photojournalisme.

Les participants réaliseront des reportages photographiques sur des sujets variés, tels que la déforestation, la montée des eaux ou encore les initiatives locales de lutte contre le changement climatique jusqu’au 21 octobre 2024.

Ces productions photojournalistes seront sanctionnées par 2 prix d’une valeur de 1000 euro chacune.

A noter que GRENN AFRICAN IDEA LAB est une initiative novatrice, lancée en 2024 dans le cadre de l’African Union Media Fellowship (AUMF) soutenue par l’Union Africaine(UA) et le Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit(GIZ).

Randohle Abonzan

GREEN AFRICAN IDEA LAB :  De jeunes Africains s’unissent pour relever les défis environnementaux,

Depuis le  12 et ce jusqu’ au  16 octobre 2024 se tient en vidéo conférence une formation des jeunes journalistes africains de  six pays francophones à savoir la Cote d’Ivoire, le Mali, la Tunisie, le Bénin, le Niger,  et le Maroc , sur le changement climatique et l’environnement à travers le projet  «  Green African Idea Lab » ;    Cette initiative novatrice, lancée en 2024 dans le cadre de l’African Union Media Fellowship (AUMF) soutenue par l’Union Africaine(UA) et le Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit(GIZ) , vise à mobiliser les jeunes talents africains autour des enjeux environnementaux et climatiques.

Ouvrant la session de formation Khaled Selman expert en environnement, a abordé le thème sur la base scientifique du changement climatique en relevant les facteurs naturels, humains, les impacts des activités humaines sur l’écosystème, l’atmosphère et comment les gaz à effets de serres sont concentrés dans l’atmosphère à cause des activités humaines et les activités industrielles depuis l’ère   de la révolution industrielle.

 Il a par la suite souligné les conséquences  de ces activités humaines sur le climat à  savoir la perturbation des systèmes de production alimentaire, entrainant ainsi l’insécurité alimentaire et la malnutrition, et aussi le dérèglement climatique par les inondations fréquentes. A l’en croire, les impacts du changement climatique varient d’une région à l’autre, mais l’Afrique, avec ses défis uniques, est particulièrement touchée.

 Pour L’expert en Environnement, une connaissance approfondie sur la base scientifique permettra aux journalistes de s’approprier les thématiques liées à l’environnement et le changement climatique.

« Le projet GREEN African Idea lab (GAIL)  représente  pour moi une initiative stratégique visant à stimuler  l’innovation et la créativité dans le domaine de la narration  numérique axée sur l’environnement et le climat .il s’agit d’une plateforme collaborative où  on en courage la synergie entre les professionnels aux compétences  diverses ( journalistes, créateurs de contenus , designers) pour  créer des récits puissants et visuels tout en exploitants les nouvelles technologies comme les arts visuels » a indiqué  RIM KHALIFA à l’ouverture de la première session de formation

Par ailleurs, comme attentes des participants à l’issu des ces formations qui prendront fin le 16 octobre prochain,  le chef projet espère qu’ils apportent une perspective unique, un engagement sincère pour la cause environnementale une capacité à innover à travers des récits visuels, Car pour elle ,  l’objectif est de favoriser une change riche d’idées  et de compétences , créant ainsi une cohorte soudée créative à  avoir un impact tangible sur les enjeux écologiques et climatiques du continent.

 le Green African Idea Lab  (GAIL)  offre une plateforme unique pour développer des projets créatifs et innovants en matière d’environnement. À travers des formations intensives en photographie environnementale et en création audiovisuelle, les participants apprennent à raconter des histoires inspirantes et à sensibiliser le grand public aux défis environnementaux auxquels fait face le continent africain.

Randohle ABONZAN

AUMF #green_african_idea_lab #agenda2063 #AfricanUnion

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