Elevage

Un pas décisif pour la traçabilité et l’organisation de l’élevage en Côte d’Ivoire

Le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques, à travers la Direction des Productions Animales, a organisé les 24 et 25 septembre 2025 au centre antirabique de Cocody, un atelier de validation portant sur les arrêtés fixant les conditions d’installation des exploitations d’élevage ainsi que les règles générales d’identification des animaux, des propriétaires et des locaux.

Présidée par M. DOUGNON Gouébrini, Directeur de Cabinet Adjoint, représentant le Ministre des Ressources Animales et Halieutiques, M. Sidi Tiémoko TOURÉ, cette rencontre visait à examiner et valider de manière participative les textes d’application des décrets relatifs à l’organisation de l’élevage et à l’identification des acteurs du secteur.

Dans son allocution d’ouverture, M. DOUGNON Gouébrini a rappelé que ces réformes permettront d’instaurer un système de traçabilité fiable, de renforcer l’organisation des exploitations et la biosécurité, mais aussi de protéger la santé animale, la santé publique et l’environnement. Il a insisté sur l’importance de ces arrêtés, qualifiés d’outils essentiels pour l’application effective des décrets et considérés comme une étape majeure dans la structuration du secteur de l’élevage.

Prenant la parole, Mme Ouattara Nah, Directrice des Productions Animales, a souligné que l’adoption de ces textes constitue un tournant décisif dans la réglementation de l’élevage en Côte d’Ivoire. Elle a précisé que leur mise en œuvre favorisera une meilleure organisation des installations, l’établissement d’un système national d’identification des animaux et des exploitations, et contribuera à renforcer la sécurité sanitaire et commerciale du secteur.

Pendant deux jours, 41 professionnels issus du monde de l’élevage ont travaillé sur les contenus des arrêtés afin d’en assurer la pertinence et l’adéquation aux réalités du terrain. Les conclusions de ces travaux devraient permettre d’avancer vers une modernisation et une meilleure régulation de l’élevage en Côte d’Ivoire

KP

L’accord de pêche de l’OMC est rentré officiellement en vigueur

L’Accord de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur les subventions à la pêche est officiellement rentré en vigueur le 15 septembre 2025, selon une note émanant de l’Institution internationale. Cette étape, fruit de plus de 20 ans de négociation témoigne de la volonté des Pays qui ont ratifié cet accord de mettre fin à la surpêche.

Cela a été possible grâce aux acceptations qui ont atteint plus des deux tiers des membres de l’Organisation, avec le Brésil, le Kenya, le Vietnam et les Tonga, qui ont reçu les instruments d’acceptation de l’Accord des mains de la Directrice générale de l’OMC. Ngozi Okonjo-Iweala.

Mme Okonjo-Iweala, a d’ailleurs rappelé la nécessité pour les membres de travailler ensemble pour relever les défis à relever dans le secteur de la pêche, saluant cette officialisation.

« À l’heure où le système commercial international est confronté à de profonds défis, l’Accord sur les subventions à la pêche envoie un signal fort : les membres de l’OMC peuvent travailler ensemble dans un esprit de coopération et de responsabilité partagée pour trouver des solutions aux défis mondiaux. L’entrée en vigueur de cet accord nous rappelle que nombre des plus grands défis auxquels nous sommes confrontés sont mieux traités au niveau multilatéral. Les peuples et les nations ont besoin d’un multilatéralisme efficace – c’est pourquoi la journée d’aujourd’hui est si rassurante. », a-t-elle indiqué.

Elle a signé la notification officielle d’entrée en vigueur de l’Accord et l’a remise au président du Conseil général, l’ambassadeur Saqer Abdullah Almoqbel d’Arabie saoudite, marquant ainsi l’intégration officielle de l’Accord dans le cadre juridique de l’OMC.

Détermination, engagement collectif, volonté politique

A son tour l’ambassadeur Saqer Abdullah Almoqbel, a relevé la détermination et l’engagement collectif de tous ainsi qu’une volonté politique et une coordination rigoureuse dans les différents pays.

« Cet Accord témoigne de notre vision commune d’une pêche mondiale durable. L’acceptation du Protocole a exigé non seulement l’engagement de nos ambassadeurs et délégués ici à Genève, mais aussi une réelle volonté politique et une coordination rigoureuse dans les capitales. C’est grâce à notre détermination et à notre engagement collectif que nous assistons aujourd’hui à son entrée en vigueur. », a-t-il indiqué.

« Les membres ont salué l’Accord comme une étape majeure pour l’OMC, soulignant qu’il confirmait leur engagement envers le système commercial multilatéral et une planète plus durable. Ils se sont également engagés à commencer à le mettre en œuvre, soulignant le rôle clé qu’il jouera dans la restauration des stocks halieutiques, la protection des moyens de subsistance des communautés de pêcheurs et la promotion de la sécurité alimentaire », précise la note de l’Organisation.

Adopté par consensus lors de la 12e Conférence ministérielle de l’OMC en juin 2022, l’Accord interdit les subventions à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, à la pêche des stocks surexploités et à la pêche hauturière non réglementée.

MYA 

La Filière coton bénéficie d’une subvention de 23 milliards de FCFA

Côte d’Ivoire

La Filière coton bénéficie d’une subvention de 23 milliards de FCFA

Les autorités ivoiriennes ont décidé de soutenir  et de relancer la filière coton en allouant une subvention de 25,3 milliards FCFA. Cette annonce a été faite par le Ministre  d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, lors d’une Conférence de presse le 31 juillet 2025.

Il a indiqué que  le président de la République, Alassane Ouattara, a décidé de maintenir son soutien à travers l’octroi de cette  subvention FCFA, pour que le prix   d’achat du coton reste inchangé.

Ainsi, il a annoncé que les prix du coton pour la campagne 2025-2026 sont fixés à 310 FCFA/kg pour le 1er choix et à 285 FCFA/kg pour le 2e choix.

« Cet effort du gouvernement correspond à un appui de 44 Fcfa/kg de coton graine et de 18 000 Fcfa/ha de coton pour réduire les prix de cession des engrais et des insecticides », a précisé M. Adjouamani.

La relance de la filière coton se traduit également par la subvention  à hauteur  de   de 25,3 milliards de FCFA des intrants. Pour ce faire,  le  prix du NPK est fixé à 362 FCFA le kilogramme, et  celui de l’urée à 341 FCFA le kilogramme.  Pour  les traitements phytosanitaires, les producteurs bénéficieront d’un tarif de 35 000 FCFA par hectare.

MYA

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