agriculture

SAN-PEDRO/PLUIES DILUVIENNES : Plusieurs champs  sous l’eau dans le village de  Yebouekro

Ce lundi 03 juin 2025, fut un jour de pleurs, de  tristesse et désarroi pour les planteurs de Yebouekro.  Champs de  rizières, d’hévéa, de buttes d’ignames, de légumes se retrouvent sous les eaux.

Suites aux pluies diluviennes  qui se sont abattues sur la ville de San Pedro ce weekend du 31 Mai 2025, les fleuves Nero et Brimé sont sortis de leur lit.

C’est le désarroi pour ces planteurs qui n’ont que leurs  parcelles  de champs pour nourrir leurs familles.  Koffi Kouadio, cultivateur  regarde, impuissant, sa parcelle d’Hévéa, les plants  noyés  sous un mètre d’eau brunâtre ;  lâche  les yeux embués  « C’était ma seule source de revenu. Tout est parti. Le fleuve ne respecte plus ses limites. Il vient jusqu’à nos cases »

Les effets du  changement climatique  se font  sentir ici  San-Pedro, « Avant, on pouvait prédire les saisons. Aujourd’hui, c’est l’incertitude totale. Il pleut quand il ne faut pas, il ne pleut plus quand on sème », explique Mme Ayé Louise, veuve et mère de cinq enfants, dont la rizière a été ravagée.

À San Pedro, ce sont des centaines de familles paysannes qui vivent dans la détresse silencieuse. Leurs histoires ne font pas la une des journaux, mais elles racontent une tragédie écologique et humaine. Un désastre lent, sans fracas, mais qui détruit des vies à chaque saison des pluies.

A Noté que ces planteurs ne sont pas loin de sourire maintenant  car dans une note  signée du 25 avril 2025,  la société d’Exploitation et de développement  aéroportuaire  aéronautique  et Météorologique  SODEXAM avait annoncé que cette  saison pluvieuse s’étendra au mois de juillet.

KP

CACAO DURABLE EN COTE D’IVOIRE : DES JOURNALISTES DE L’OMACD FORMES  A L’OBSERVATION INDEPENDANTE

Du 19 au 23 mai  2025, les journalistes membres de l’observatoire des professionnels et medias pour le cacao durable ont été  outillés sur l’observation  indépendante

Durant 5 jours ; les journalistes  de la presse en ligne, audiovisuelle et radio ont été formé sur les techniques de collectes de données dans le cadre des missions d’observation indépendante. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet NDICI AFRICA – Renforcement de la société civile pour la durabilité et la bonne gouvernance de la filière cacao, cofinancé par l’Union européenne.———————–

A l’ouverture, lundi 19 Mai,  Thonon Zakarie coordonnateur du programme à l’Ong Solidaridad a situé la quintessence de former les journalistes dans le cadre de ce projet : «  les journalistes ont besoin de comprendre les questions de durabilité et de gouvernance dans la chaine de valeur Cacao afin de traiter avec efficacité les traités ces sujets dits sensibles »

Le rôle du journaliste est d’ « alerter, informer, de mettre le point sur les dysfonctionnements dans la chaine de valeur et aussi de mettre en valeur les actions du gouvernement  en faveur des producteurs et des entreprises. »  D’où la nécessité de les former a renchérit Thonon Zacharie.

Cette formation résulte d’un partenariat entre plusieurs organisations de la société civile réunies au sein d’un consortium composé d’Inades-Formation Côte d’Ivoire, d’IDEF, de Solidaridad West Africa, d’INKOTA et de Fern. Elle a pour objectif de renforcer la synergie entre les médias et les observateurs indépendants, dans une démarche de veille citoyenne partagée.

Les journalistes bénéficiaires sont membres de l’Observatoire des Médias Africains pour le Cacao Durable (OMACD), un réseau engagé dans la couverture des problématiques agricoles, environnementales et sociales liées à la durabilité du cacao.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte marqué par l’entrée en vigueur  le  31 décembre 2025 du Règlement de l’Union européenne contre la déforestation importée (RDUE) et de la norme africaine sur le cacao durable (ARS 1000), deux cadres qui imposent de nouvelles obligations aux pays producteurs. Dans ce contexte, l’implication active des médias apparaît comme un levier stratégique pour soutenir les transformations indispensables à une filière cacao plus durable.

Randohle .A

La FPH-CI investit 40 millions FCFA pour soutenir les femmes et jeunes de la filière hévéa

Suite à deux appels à soumission de projets la Fédération des Producteurs de la Filière Hévéa de Côte d’Ivoire (FPH-CI) a marqué un tournant dans son engagement pour l’autonomisation des acteurs de la filière hévéa. Ce lundi 6 janvier 2024, à l’hôtel Silver Moon, s’est tenue une cérémonie de remise de chèques aux bénéficiaires des projets retenus dans le cadre du financement de leurs initiatives.

Sur les 225 projets soumis à l’étude, 17 ont été sélectionnés pour bénéficier de ce financement. La majorité de ces projets sont portés par des femmes des ménages des producteurs de la filière Hévéa., soulignant leur dynamisme et leur détermination à jouer un rôle clé dans la transformation de la filière hévéa. Ce choix témoigne de la volonté de la FPH-CI de promouvoir l’égalité des chances et de renforcer la place des femmes dans ce secteur stratégique.

Ce sont environ 40 millions de francs CFA qui ont été mobilisés pour appuyer ces projets. Cette enveloppe traduit l’engagement de la FPH-CI à accompagner ses membres dans leurs efforts de développement, tout en encourageant l’innovation et la diversification des activités économiques des producteurs.

Lors de son allocution, le Président du Conseil d’Administration (PCA) de la FPH-CI a félicité les bénéficiaires pour la qualité des projets soumis et a particulièrement encouragé les femmes à poursuivre leurs efforts. « Vous êtes le moteur de la transformation de vos ménages et de vos communautés. Ce soutien est un signal fort pour vous inviter à continuer sur cette lancée », a-t-il déclaré.

Les projets retenus couvrent un large éventail d’activités liées directement ou indirectement à la filière hévéa, notamment l’élevage de volailles, les initiatives agroalimentaires, et des projets d’entrepreneuriat rural. Cette diversité montre l’impact transversal que peut avoir la filière hévéa sur les conditions de vie des producteurs et sur l’économie locale.

En appuyant ces initiatives, la FPH-CI ne se limite pas à octroyer un soutien financier. Elle met en place un suivi rigoureux et des mécanismes d’accompagnement pour garantir la réussite des projets financés. Ce programme s’inscrit dans une dynamique d’autonomisation durable, visant à améliorer la qualité de vie des producteurs et à renforcer la résilience économique des ménages.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Financement de Projets des Producteurs de la filière Hévéa, des Jeunes et des Femmes de leurs ménages

KP

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