Mois : août 2025

Un nouveau réseau de journalistes pour dynamiser la couverture des enjeux climatiques en Afrique de l’Ouest

Alors que les effets du changement climatique frappent de plein fouet l’Afrique de l’Ouest, la qualité et la régularité de la couverture médiatique restent limitées. Pour répondre à ce défi, un nouveau réseau de journalistes climatiques vient d’être lancé  dans la sous-région, avec pour ambition de renforcer les compétences des professionnels des médias et d’amplifier la voix des communautés les plus exposées.

Le 15 août 2025 dernier, le Centre for Climate Change & Food Security (CCCFS) a lancé virtuellement le reseau WAJESHA – West African Journalists for Environment, Science, Health, and Agriculture à l’issu de – semaines de formation sur la Biodiversité ;  A cette occasion, des experts, journalistes et chercheurs venus d’Afrique de l’Ouest, d’Asie et d’ailleurs ont alerté sur l’état du journalisme climatique dans la région.

Selon Nii Commey, Responsable de la communication au West African Science Service Centre on Climate Change and Adapted Land Use (WASCAL), les reportages sur le climat en Afrique comme  sont « limités, réactifs et axés sur les événements ». La plupart des reportages font  écho aux communiqués de presse gouvernementaux ou aux agences de presse internationales a-t-il ajouté

« Si les journalistes ne racontent pas ces histoires, qui le fera ? »

En procédant au lancement officiel de WAJESHA, Ing. Mahmud Mohammed-Nurudeen, Directeur exécutif du Centre for Climate Change and Food Security (CCCFS), a rappelé le contexte de cette initiative : « Des millions de personnes en Afrique de l’Ouest souffrent du changement climatique, de l’insécurité alimentaire, de la pollution et de systèmes de santé faibles, mais leurs histoires sont ignorées. Nous nous sommes demandés : si les journalistes ne racontent pas ces histoires, qui le fera ? WAJESHA existe parce que nous avons refusé d’abandonner après avoir été privés de financement. »

RANDOHLE .A

À propos de WAJESHA

WAJESHA est un réseau régional de journalistes passionnés, professionnels et socialement engagés, dédié à promouvoir un journalisme de qualité et à fort impact autour de quatre piliers : Environnement, Science, Santé et Agriculture (ESHA) en Afrique de l’Ouest.

Fondé comme un projet journalistique à but non lucratif par le Centre for Climate Change & Food Security (CCCFS) le 1er janvier 2025, et officiellement lancé le 15 août 2025, WAJESHA comble le fossé critique entre la recherche scientifique et la compréhension du public, afin d’informer et de mobiliser les communautés et les décideurs.

Le projet offre aux journalistes des compétences de pointe, des outils modernes, un accès à des données fiables et des réseaux collaboratifs pour produire des reportages précis, percutants et orientés vers les solutions.

Le réseau couvre l’ensemble des 16 États membres de la CEDEAO, en connectant des journalistes du Burkina Faso, du Cap-Vert, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Liberia, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, de la Sierra Leone et du Togo, tout en intégrant les journalistes de la diaspora qui couvrent l’Afrique de l’Ouest depuis l’étranger.


Inscriptions ouvertes

Les organisateurs annoncent que les inscriptions sont désormais ouvertes pour les journalistes de toute l’Afrique de l’Ouest qui souhaitent rejoindre WAJESHA.
Les intéressés peuvent s’inscrire pour contribuer à renforcer la voix du journalisme environnemental, scientifique, sanitaire et agricole. Le lien d’inscription est disponible sur les plateformes sociales de WAJESHA, GJESHA ou CCCFS.

Contact presse et informations complémentaires :
Ibrahim Khalilulahi Usman
Chargé des programmes et de la communication – WAJESHA
Tél. : +233 26 97 98 412
Ghana, Afrique de l’Ouest

Booko : Lancement officiel de l’Agence Foncière Rurale pour mettre fin aux conflits fonciers

Booko, le 12 août 2025 –la ville de Booko a accueilli, ce mardi, le lancement officiel de l’Agence Foncière Rurale (AFOR). L’événement, placé sous le signe de la paix et du développement, a réuni de hautes autorités locales, au rang desquelles l’honorable Lassina Diomandé, député, le Sous-préfet Mesmin Yé, 43 chefs de village, des leaders d’opinion, des guides religieux et une population venue nombreuse.

Cette initiative, portée par l’AFOR, a pour objectif majeur de résoudre définitivement les conflits fonciers qui, depuis des décennies, minent la cohésion sociale et ralentissent le développement de la région. Le programme, entièrement gratuit, se matérialisera par la délivrance de certificats fonciers à chaque propriétaire, garantissant la sécurité juridique des terres et la sérénité pour les générations futures.

Lors de son intervention, le Maire de Booko a exprimé toute sa satisfaction face à cette avancée: « La sécurisation de nos terres est l’affaire de tous. Ce programme est une opportunité unique de bâtir un Barala uni, paisible et prospère. J’invite chaque habitant à s’impliquer pleinement. »

Pour de nombreux participants, ce projet représente un tournant dans l’histoire foncière de la localité. Les chefs de village présents ont salué l’engagement de l’État à protéger les droits fonciers des communautés rurales, tout en favorisant un climat de confiance et de développement.

En lançant ce programme à Booko, l’AFOR envoie un message clair : la paix sociale passe aussi par la clarté et la justice dans la gestion des terres.

Avec cette étape franchie, c’est un nouvel espoir qui naît pour les populations, prêtes à tourner la page des querelles foncières et à écrire ensemble celle d’un avenir plus sûr et prospère.

RANDOHLE A

Scroll to top