Mois : mai 2025

PROJET AFRIKIBAARU 2 : les bénéficiaires ivoiriens(nes) initiés aux principes fondamentaux environnementaux et aux enjeux climatiques

Dans un contexte où les effets du changement climatique se font de plus en plus sentir à l’échelle mondiale, les pays africains figurent parmi les plus exposés, malgré leur faible contribution aux émissions mondiales de gaz à effet de serre. Inondations récurrentes, sécheresses prolongées, perte de biodiversité, insécurité alimentaire : la Côte d’Ivoire n’est pas épargnée. Face à cette urgence, à travers  le projet Afrikibaaru 2 initié et financé par canal France International (CFI) s’engage  à renforcer les capacités des professionnels des médias, pour comprendre, expliquer et affronter les enjeux climatiques et environnementaux dans leurs réalités locales pour un meilleur traitement des sujets environnementaux.

Les 10 journalistes ivoiriens bénéficiaires du projet AFRIKIBAARU 2 étaient réunis dans la ville d’Adiaké pour le renforcement de leurs capacités dans le traitement des sujets environnementaux au cours d’un Séminaire de formation aux concepts et lexiques des changements climatiques.

« L’objectif de cette formation est de permettre aux journalistes qui sont intéressés par les sujets environnementaux de connaitre les notions liées à l’environnement et au changement climatique » a expliqué Dr  ABDOULAYE FALL, formateur et environnementaliste et professeur à l’Université  de Thiès au Sénégal.

A l’issue de cette formation intensive de 2 jours , ces journalistes disent avoir plus de connaissances en environnement.

« Cette formation m’a permis de faire la différence sur la définition de certaines notions en environnement et sur le changement climatique » a affirmé LY AIME journaliste à radio Côte d’Ivoire, un des 4 médias bénéficiaires du projet.

A rappeler que ce projet  concerne  des médias et journalistes du Sénégal, de Guinée, de Côte d’Ivoire et du Cameroun et s’entend sur 28 mois

Randohle  .A

CACAO DURABLE EN COTE D’IVOIRE : DES JOURNALISTES DE L’OMACD FORMES  A L’OBSERVATION INDEPENDANTE

Du 19 au 23 mai  2025, les journalistes membres de l’observatoire des professionnels et medias pour le cacao durable ont été  outillés sur l’observation  indépendante

Durant 5 jours ; les journalistes  de la presse en ligne, audiovisuelle et radio ont été formé sur les techniques de collectes de données dans le cadre des missions d’observation indépendante. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet NDICI AFRICA – Renforcement de la société civile pour la durabilité et la bonne gouvernance de la filière cacao, cofinancé par l’Union européenne.———————–

A l’ouverture, lundi 19 Mai,  Thonon Zakarie coordonnateur du programme à l’Ong Solidaridad a situé la quintessence de former les journalistes dans le cadre de ce projet : «  les journalistes ont besoin de comprendre les questions de durabilité et de gouvernance dans la chaine de valeur Cacao afin de traiter avec efficacité les traités ces sujets dits sensibles »

Le rôle du journaliste est d’ « alerter, informer, de mettre le point sur les dysfonctionnements dans la chaine de valeur et aussi de mettre en valeur les actions du gouvernement  en faveur des producteurs et des entreprises. »  D’où la nécessité de les former a renchérit Thonon Zacharie.

Cette formation résulte d’un partenariat entre plusieurs organisations de la société civile réunies au sein d’un consortium composé d’Inades-Formation Côte d’Ivoire, d’IDEF, de Solidaridad West Africa, d’INKOTA et de Fern. Elle a pour objectif de renforcer la synergie entre les médias et les observateurs indépendants, dans une démarche de veille citoyenne partagée.

Les journalistes bénéficiaires sont membres de l’Observatoire des Médias Africains pour le Cacao Durable (OMACD), un réseau engagé dans la couverture des problématiques agricoles, environnementales et sociales liées à la durabilité du cacao.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte marqué par l’entrée en vigueur  le  31 décembre 2025 du Règlement de l’Union européenne contre la déforestation importée (RDUE) et de la norme africaine sur le cacao durable (ARS 1000), deux cadres qui imposent de nouvelles obligations aux pays producteurs. Dans ce contexte, l’implication active des médias apparaît comme un levier stratégique pour soutenir les transformations indispensables à une filière cacao plus durable.

Randohle .A

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