Mois : septembre 2024

Cacao et Café : Le Ministre Adjoumani Kouassi Annonce les Prix pour la Campagne 2024-2025

Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Adjoumani Kouassi, a officiellement dévoilé les nouveaux prix des produits phares de l’économie ivoirienne, à savoir le cacao et le café, pour la campagne 2024-2025. Cette annonce, très attendue par les acteurs des filières agricoles, fixe le prix du kilogramme de cacao à 1 800 Francs CFA et celui du café à 1 500 Francs CFA.

Cette décision s’inscrit dans une dynamique visant à soutenir les producteurs ivoiriens dans un contexte de fluctuations des marchés internationaux. En effet, le cacao et le café représentent des secteurs vitaux pour l’économie de la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, et acteur majeur sur le marché du café.

Soutenir les Producteurs et Promouvoir la Durabilité

Avec un prix de 1 800 Francs CFA par kilogramme de cacao, cette nouvelle grille tarifaire offre une légère amélioration par rapport aux précédentes campagnes, renforçant ainsi les revenus des producteurs. Le gouvernement ivoirien, à travers cette initiative, cherche à maintenir un équilibre entre les défis du marché mondial et la nécessité d’assurer une rémunération juste et équitable pour les agriculteurs locaux.

Quant au café, fixé à 1 500 Francs CFA par kilogramme, ce tarif témoigne de la volonté des autorités d’encourager la revitalisation de cette filière, souvent perçue comme secondaire face au cacao. Toutefois, le café ivoirien, reconnu pour sa qualité, dispose d’un potentiel considérable sur les marchés internationaux.

Une Annonce Accueillie avec Satisfaction

Cette annonce a été bien accueillie par les organisations de producteurs et les coopératives agricoles, qui y voient une mesure encourageante pour maintenir la compétitivité de la Côte d’Ivoire sur le marché mondial tout en améliorant les conditions de vie des producteurs.

Le ministre Adjoumani Kouassi a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir les secteurs du cacao et du café à travers des initiatives de développement durable et de lutte contre la pauvreté. Il a également souligné l’importance de maintenir la qualité des produits ivoiriens afin de répondre aux exigences croissantes des consommateurs internationaux en matière de traçabilité et de durabilité.

Perspectives pour l’Avenir

Avec ces nouveaux prix, la campagne 2024-2025 s’annonce prometteuse pour les acteurs de ces deux filières. Le gouvernement ivoirien entend poursuivre ses efforts pour renforcer la résilience du secteur agricole face aux aléas climatiques et aux fluctuations du marché mondial, tout en favorisant une production durable et respectueuse de l’environnement.

Ce soutien appuyé aux producteurs permet de positionner la Côte d’Ivoire non seulement comme un leader mondial en termes de production, mais également comme un modèle de gouvernance et d’innovation dans les secteurs agricoles du cacao et du café.

Kouassi DIPA

Création de l’AFAD-CI : Une Nouvelle Force au Service de l’Agriculture Durable et des Femmes en Côte d’Ivoire

Le samedi 28 septembre 2024 marque une date clé pour l’avenir de l’agriculture en Côte d’Ivoire avec la naissance de l’Association des Femmes Agricultrices pour le Développement Durable en Côte d’Ivoire (AFAD-CI), une branche de l’Association Nationale des Organisations Professionnelles de Côte d’Ivoire (ANOPACI). Cet événement, qui s’est déroulé à Cocody, a permis de formaliser l’engagement des femmes dans l’agriculture et leur contribution croissante à l’économie ivoirienne.

À la tête de cette nouvelle association, Mme NOUVEL-YAO N’Dri Noël, un véritable pilier du secteur agricole et des ressources animales en Côte d’Ivoire, a été élue présidente. Femme charismatique et dynamique, elle incarne une génération de leaders déterminés à propulser l’agriculture vers une transition durable et inclusive. Le bureau exécutif de l’AFAD-CI est composé de figures influentes du secteur, dont Mme KALOU Djè Bi, Présidente du Conseil d’Administration de l’interprofession oignon, qui occupe le poste de 2e vice-présidente, et Mme GBAKAYORO Lucie, Présidente de la Fédération des femmes du secteur vivrier, nommée 3e vice-présidente. Leur expertise et leur engagement témoignent de la diversité et de la complémentarité des profils réunis au sein de l’association.

Parmi les autres membres du bureau, Dr KAMARA Laurence, médecin et Présidente de la SCOOPS Woyooban de Fronan, assume les fonctions de Secrétaire Générale, tandis que Mme Solange GNAMIEN, responsable d’une coopérative, prend la charge de la trésorerie. Leur collaboration vise à renforcer les capacités des femmes agricultrices à travers des initiatives innovantes, en leur offrant un cadre propice à l’autonomisation et à l’amélioration des conditions de vie dans les zones rurales.

L’appui du Président de l’ANOPACI, Pr N’ZI Eugène, présent lors de l’événement, met en lumière l’importance de cette initiative pour l’ensemble du secteur agricole ivoirien. L’association ambitionne de devenir un levier incontournable pour la promotion de pratiques agricoles durables, la transformation des chaînes de valeur et l’accès aux financements, notamment grâce à la collaboration avec des partenaires tels que l’Imaad, une structure financière qui soutient les agripreneurs, représentée par une de ses responsables au teint clair.

En rassemblant des figures emblématiques et influentes du secteur, l’AFAD-CI se positionne comme une force motrice pour le développement agricole et l’autonomisation des femmes, avec une vision axée sur la durabilité, l’innovation et la résilience des filières agricoles en Côte d’Ivoire.

Koussi Dipa

AGROTV

Secteur des ressources animales et halieutiques : le Mirah fait le point sur le processus de structuration des filières

Le 18 septembre 2024, s’est tenue une conférence de presse menée par Monsieur Yves TOTO, Directeur des Organisations Professionnelles et de l’Appui au Financement (DOPAF), pour faire un point détaillé sur l’avancée de la structuration des filières animales et halieutiques en Côte d’Ivoire.

Un engagement fort du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques (MIRAH) Dès sa nomination, Monsieur Sidi TOURÉ, Ministre des Ressources Animales et Halieutiques, a souligné l’importance de structurer les filières à travers la création des Organisations Interprofessionnelles Agricoles (OIA). Ces organisations, regroupant les acteurs de chaque maillon de la chaîne (production, transformation et commercialisation), ont pour vocation de protéger les filières locales, de promouvoir leurs intérêts auprès des institutions nationales et internationales, et de contribuer à la régulation des prix.

Une structuration progressive des filières stratégiques À ce jour, sept filières stratégiques ont été identifiées par le MIRAH, et six d’entre elles ont déjà entamé leur structuration à travers la création d’interprofessions crédibles. Il s’agit de l’aviculture, l’aquaculture, la pêche, la porciculture, ainsi que les filières des ruminants (gros ruminants, petits ruminants et lait).

Des résultats concrets depuis 2023 Depuis mai 2023, six Assemblées Générales Constitutives ont eu lieu et ont permis la mise en conformité de plusieurs OIA. Parmi elles :

  • INTERAQUA pour l’aquaculture, présidée par Monsieur Salif SAWADOGO ;
  • INTERPORCI pour la filière porcine, présidée par Monsieur YACE Charles Emmanuel ;
  • INTERPECHE pour la pêche, dirigée par Monsieur KASSOGUE Daouda dit Moumouni ;
  • INTERLAIT, filière lait, sous la présidence de Monsieur KOUADIO Bernardin ;
  • OIA GRCI, pour les gros ruminants, présidée par Monsieur SAWADOGO Issaka ;
  • INTERPRu, pour les petits ruminants, dirigée par le Général Gaoussou SOUMAHORO.

Ces filières en cours de structuration s’ajoutent à IPRAVI (filière avicole), déjà reconnue par décret depuis 2017, et présidée par Monsieur Sylvain GOTTA.

Les défis à venir Bien que les six nouvelles OIA soient en bonne voie de structuration, elles doivent encore obtenir leur reconnaissance officielle. Le processus est en cours, avec l’appui du MIRAH à travers la DOPAF, qui accompagne les acteurs dans la constitution de leurs dossiers, conformément aux dispositions réglementaires.

Monsieur Yves TOTO a conclu en remerciant chaleureusement les acteurs des filières pour leur patience et leur engagement constant. Il a réaffirmé que le Ministère reste à leur disposition pour les accompagner vers une structuration solide du secteur des ressources animales et halieutiques, en vue d’assurer la souveraineté alimentaire de la Côte d’Ivoire.

Kouassi DIPA

Premier Café de l’Agriculteur Urbain : Une Initiative pour Promouvoir l’Agriculture Urbaine Durable en Côte d’Ivoire

Ce samedi 07 septembre 2024, l’ONG Agir pour l’Agriculture Urbaine a accueilli la première édition du Café de l’Agriculteur Urbain dans ses locaux, baptisés La Maison de l’Agriculteur Urbain, en Côte d’Ivoire. Cet événement inaugural a rassemblé des responsables d’ONG agricoles ainsi que des agriculteurs urbains venus échanger autour des opportunités et des défis de cette pratique en pleine expansion.

Au programme, la présentation des missions et des objectifs de l’ONG Agir pour l’Agriculture Urbaine a permis de souligner l’importance de cette initiative pour le développement de pratiques agricoles durables dans les zones urbaines. L’ONG se donne pour mission de sensibiliser et de former les agriculteurs urbains afin de leur permettre de cultiver de manière plus respectueuse de l’environnement, tout en augmentant leurs rendements.

Les participants ont également pu découvrir les différents projets en cours, visant à accompagner les agriculteurs dans la modernisation de leurs techniques et l’adoption de méthodes plus efficaces, tout en préservant l’équilibre écologique des villes.

L’un des moments clés de cette rencontre a été la présentation des modules de formation destinés aux agriculteurs urbains, avec un accent particulier mis sur les pratiques agroécologiques. Ces formations, qui débuteront dans les deux prochains mois, ont pour objectif de doter les agriculteurs de compétences pratiques pour mieux gérer leurs productions tout en tenant compte des impératifs écologiques.

La première vague de ce programme de formation prévoit de réunir 100 agriculteurs urbains de la sous-préfecture de Songon. Ils seront formés aux techniques agricoles respectueuses de l’environnement, un pas important pour promouvoir une agriculture urbaine plus durable.

Cet événement a également permis de créer un espace de dialogue entre les différents acteurs du secteur, mettant en exergue l’importance de la coopération pour relever les défis de l’agriculture urbaine. Les participants ont partagé leurs expériences et discuté des meilleures pratiques pour renforcer la résilience des systèmes alimentaires urbains.

L’engagement collectif pour promouvoir une agriculture urbaine durable en Côte d’Ivoire a été au centre des discussions, avec pour objectif de répondre aux besoins alimentaires croissants des villes tout en respectant les écosystèmes urbains.

Ensemble, agissons pour la promotion de l’agriculture urbaine durable en Côte d’Ivoire. Cette première édition du Café de l’Agriculteur Urbain marque le début d’une série d’initiatives visant à transformer l’agriculture urbaine en un levier de développement durable et social.

Kouassi Dipa

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